Le Parc

24 hectares remarquables

Plusieurs fois remanié au cours des siècles, le premier tracé du parc de Gerbéviller remonte au XVIIe siècle.

C'est en effet en 1621 que Charles-Emmanuel de Tornielle réalise les premiers vastes jardins, à l'extérieur de l'enceinte fortifiée. On ne conserve rien de leurs tracés, si ce n'est les deux monuments qui ornent, aujourd'hui encore, le parc : le Nymphée et le Pavillon Louis XIII.

Le Nymphée est composé d'une double volée d'escaliers sous laquelle furent creusées trois grottes en enfilade. Le bâtiment offre un avant-corps formant un belvédère, alors que la façade est ornée de niches abritant des statues mythologiques. Mais le bâtiment était également animé par des jeux d'eau. De la terrasse, l'eau coulait sous forme de petites cascades dans les limons des deux escaliers. À l'intérieur, elle jaillissait du sol ou tombait dans les vasques, aux quatre angles de la grotte centrale. Une grande campagne de restauration a actuellement lieu, vous retrouverez tous les détails en cliquant ici.

Le Pavillon Rouge, quant à lui, doit son nom aux briques qui composent la façade ; il est lui aussi attribué à Clément II Métezeau. L'édifice se compose d'un avant-corps central à deux niveaux, accompagné de deux ailes, le tout n'abritant que 4 pièces, celle à l'étage étant accessible par un escalier à double révolution. La construction de ce bâtiment n'a jamais été terminée, probablement interrompue par la guerre de 30 ans, mais cela n'empêche pas le Pavillon d'avoir besoin d'un minimum de restaurations.

Au début du XIXe siècle, Berthault dessine un second parc, tel qu'on le connait aujourd'hui. Il subsistera grâce à l'entretien et aux plantations réalisées par le marquis Ernest de Lambertye à la fin du XIXe siècle.

D'autres monuments s'offriront à vous lors de la visite du parc : la porte des chasseurs (ancienne entrée du domaine), la glacière souterraine, ou encore quelques unes des statues du parc du XVIIe siècle. L'ensemble couvre désormais 24 hectares.

Pour en savoir plus

Un article de Charles d'ARENBERG relatif au Nymphée de Gerbéviller et a sa restauration, a été publié en décembre 2009 dans le Pays Lorrain, le journal trimestriel de la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain. Vous pouvez consulter le texte de cet article en cliquant ici.